La Réunion : St Pierre et le volcan

Le sud de la Réunion :

Une fois installés à St Pierre pour plusieurs jours, nous allons rayonner tout autour pour diverses activités. Tout d’abord un coup d’œil à la plage depuis le front de mer, sable blond, eau turquoise et lagon où se brisent les vagues :

LA carte postale !

Plage à St Pierre

Un incontournable de St Pierre est le marché qui se tient sur le front de mer avec des produits « peï » (du pays) aux couleurs bigarrées et très fréquenté !

O Rhum unique objet…

Si vous voulez en apprendre un peu sur la fabrication du rhum, depuis la récolte de la canne à sucre…

Plants de canne à sucre

…jusqu’à la distillation et son histoire à La Réunion, vous pouvez visiter La saga du Rhum dans une plantation avec des magnifiques jardins autour d’une habitation.

A l’intérieur une belle mise en scène tant sonore que visuelle avec des éclairages et des couleurs, des machines, des alambics…

et des planches explicatives…

Pas si facile de faire du rhum !
Une fresque moderne illustre le travail de la canne dans les champs :

Sans oublier la boutique de “souvenirs” à la sortie….

L’Entre-deux

C’est le nom d’un petit village créole sur les contreforts de la montagne, situé entre mer et volcan, aux cases créoles typiques comme celle de l’Office de Tourisme. La route longe des ravines aux parois verticales,

et de place en place on trouve toujours à La Réunion des carbets, abris sur pilotis permettant de pique-niquer, activité favorite locale du weekend.

Le village est pimpant avec ses cases créoles colorées,

Ou quasi abandonnées qui mériteraient d’être restaurées…

Mais leurs jardins exubérants sont très fleuris !

Et le restaurant est bien fourni en rhums arrangés divers !

Rhums arrangés

De retour à St Pierre en fin de journée pour une séance plage, et coucher de soleil.

De la mer aux sommets

De St Pierre nous partons le lendemain vers le volcan de La Fournaise, l’un des plus actifs au monde et âgé de plus de 500 000 ans, qui s’est ouvert sur le flanc du piton des Neiges, volcan plus ancien et éteint.
L’île s’est formée à partir d’un point chaud où le magma perce l’écorce terrestre, et qui a dérivé au cours des millions d’années depuis Madagascar avec Maurice son île sœur.

La montée vers le volcan débute par une halte au point de vue de Bois Court où un balcon embrasse la vue sur montagnes, ravines et villages.

point de vue de Bois Court. (cliquer sur l’image pour agrandir)

On retrouve le moyen de transport le plus pratique à la Réunion pour les lieux isolés, l’hélicoptère, que ce soit pour les livraisons ou personnel, j’ai testé pour vous !

Transport en hélico…

Puis on traverse la ville du Tampon et La Plaine des Cafres pour obliquer vers la seule route d’accès au cratère.

Au fur et à mesure que la route s’élève en altitude, les points de vue plongent dans les ravines,

Vues sur les ravines (cliquer sur l’image pour agrandir)


et la végétation devient plus verte avec prairies, arbres et de l’élevage, on se croirait presque dans le Massif Central…

Toujours plus haut, à deux pas de la route, le cratère Commerson ouvre un gouffre vertigineux dans les strates de lave

le cratère Commerson .


avec un panorama immense sur la ravine de la Rivière des Remparts et le Piton des Neiges en arrière plan à l’horizon, émergeant des nuages.

La ravine de la Rivière des Remparts et le Piton des Neiges (cliquer sur l’image pour agrandir)

Encore quelques minutes, un petit col à franchir et l’on a parcouru quelques millions de kilomètres !

Bienvenue sur Mars !

La Plaine des Sables (cliquer sur l’image pour agrandir)

Ou plutôt bienvenue à La Plaie des Sables…en effet en quelques mètres, la paysage a radicalement changé, on est passé d’une végétation de broussaille et lande poussant sur des rochers de laves, à une étendue plate désertique et sableuse, rougeâtre, sans aucune végétation.
Depuis un point de vue, on surplombe cette plaine aride où descend la route par des lacets, au fond se profile quelques cratères désolés et le Piton de La Fournaise à l’horizon ; pas un seul Mars Rover d’exploration en vue ?

Panorama sur la Plaine des Sables.

Cliquer sur l’image ci-dessus
ou ICI pour voir le panoramique interactif
depuis La Plaine des Sables.

Le temps d’une halte au refuge pour un casse-croute à midi, on peut apprécier la flore locale typique de l’altitude à La Réunion, rare et endémique pour s’adapter aux conditions extrêmes.

Flore endémique des hauts.

Éruption à La Fournaise

La route s’arrête au lieu-dit Le Pas de Bellecombe au bord de la caldéra du volcan de la Fournaise, symbolisé par les deux cratères Dolomieu et Bory. De là on peut partir randonner autour de la caldéra du volcan le long du rempart, ou descendre pour traverser la plaine et gravir la pente jusqu’aux cratères…en temps normal !
Car il y a actuellement une éruption en cours sur le flanc du volcan, dont on aperçoit d’ici le panache de fumée blanche. De ce fait l’accès au cratère est interdit et l’on doit se contenter de rester ici d’où le spectacle est déjà impressionnant.

La Fournaise et l’éruption en arrière plan avec le panache de fumée.

Cliquer sur l’image ci-dessus
ou ICI pour voir le panoramique interactif
depuis Le Pas de Bellecombe.

D’un bord à l’autre, les parois du rempart ferment la plaine stérile où pousse un petit cratère incongru, le Formica Léo car il ressemble à une fourmilière.
Le cône principal posé au centre est parcouru de coulées de laves sombres, les plus récentes. Lors de notre dernière visite, nous étions descendus dans la caldéra et parcouru le chemin jusqu’aux cratères pour en apercevoir le fond plat.

un petit cratère : le Formica Léo.


A noter que ce fond, le « plancher » s’est effondré entretemps, suite au vidage de la chambre magmatique, causant bruit et frayeur aux alentours puisqu’un vide en entonnoir de plus de 300m s’est alors créé !
En attendant d’aller observer l’éruption de plus près un de ces soirs, le long panache de fumée se dresse dans le ciel accompagné par moments de souffles et grondements lointains.

panache de fumée de l’éruption.

Au retour sur la côte Est, la route traverse la zone par où s’épanchent les coulées de lave vers la mer, assez désertique et désolée, avec des coulées récentes encore noires et arides, tandis que sur d’autres coulées plus anciennes la végétation de fougères et petits arbres a déjà repoussé.

Ancienne coulée de lave reconquise par la végétation.

Avec des beaux exemples de laves fluides ayant figé sous forme de laves cordées,

laves cordées.


ou cristallisées avec des veines comme une coupe de tronc d’arbre.


ou avec des couleurs irisées oxydées de la lave,

couleurs irisées oxydées de la lave

Dans les entrailles du volcan

Ce matin nous avons rendez vous avec un guide pour aller explorer les entrailles du volcan ; lors d’une éruption la lave s’écoule, créant parfois des conduits en se refroidissant sur les bords, comme des tubes ou de gigantesques macaronis !
Nous en avons déjà visités en Islande et aux Canaries, ici ils sont assez particuliers et différents les uns des autres, par leurs formes et leurs couleurs.

Depuis le parking il faut faire une petite marche d’approche à travers la forêt, qui passe par une plantation de vanille, liane qui pousse à l’ombre sur des arbres ici.

plantation de vanille.

On fait une rencontre inattendue : un « endormi », comme on appelle localement ce caméléon qui se déplace lentement par saccades.

L’endormi , un caméléon. (cliquer sur l’image pour agrandir)

Quelques bambous énormes ont été cassés comme des fétus de paille par le dernier cyclone !

Et on arrive à l’entrée du tunnel de lave « La Grotte du Gendarme » : comme le plus souvent, il s’agit du plafond qui s’est effondré permettant de découvrir ce trésor sous-terrain, sans quoi il est difficilement détectable.

Exploration à la grotte du gendarme 

Le tunnel fait plusieurs mètres de diamètre, d’un gris brillant sur le pourtour, alors que le sol est rouge-orange avec des « banquettes » sur les côtés, laissant penser que le tube original s’est vidé par paliers et a été emprunté par une autre coulée ultérieurement.

De multiples petites stalactites pendent du plafond, tandis que le sol est relativement plat.


Le tunnel continue de s’enfoncer plus loin, mais il rétrécit et devient impraticable sans équipement.

Fin du tunnel !

Dans le tunnel, comme si vous y étiez…

Panorama dans le tunnel de la Grotte du Gendarme.

Cliquer sur l’image ci-dessus
ou ICI pour voir le panoramique interactif
dans la Grotte du Gendarme.

Il est temps de faire demi-tour et de parcourir à rebours ces merveilles, la coulée orangée au sol fait penser à une gigantesque langue !

Quelques dernières photos pour ne rien oublier de ce monde mystérieux…

Enfin on entrevoit à nouveau la lumière au bout du tunnel…
Bienvenue dans le monde réel !

Retour à travers les champs de canne à sucre.

Champs de canne à sucre.

Mais la journée n’est pas pour autant terminée…

La Réunion : Salazie et Mafate

Deuxième voyage à l’île de La Réunion, après un voyage en famille de première découverte des classiques de l’île Bourbon, nous avions envie de revenir découvrir d’autres lieux mais aussi de redécouvrir après quelques années les incontournables, avec une éruption de la Fournaise en prime…

Envie de retourner dans la caldéra du volcan, gravir à nouveau les pentes du cratère pour voir le plancher qui s’est effondré depuis notre précédente visite ? Eh bien non, la « vielle dame », comme on surnomme La Fournaise, en a décidé autrement.
Mais en échange assister au spectacle d’une éruption la nuit après une rando dans les champs de lave et les pics avoisinants, entre la Plaine des Sables et le cratère, ça vous dit ?
Et ce n’est qu’un avant-goût : entre les cirques , les grottes volcaniques, faune, plages, jardins et marchés, il y a tant à voir…

Au cirque de Salazie :

C’est l’un des trois « cirques » de La Réunion, nés de l’effondrement autour du premier volcan imposant et endormi, le Piton des Neiges. Salazie est accessible par une unique route, le cirque se dévoile presque spontanément, au débouché des gorges de la Rivière du Mât.
Un petit détour au départ pour admirer, caché à l’écart de la route vers Sainte Suzanne , la splendide cascade Niagara qui se jette par de multiples chutes dans un bassin ceinturé de galets.

Cascade Niagara
Cascade Niagara


Presque personne sur place mais un temps gris et pluvieux qui ne nous fait pas renoncer à ces instants.

Cascade Niagara

Après avoir quitté la route qui ceinture l’île, on s’engage dans les gorges de la rivière du Mât, très verdoyantes mais sans grand mérite entre toute l’eau qui dévale des pentes et du ciel aujourd’hui…

Chutes d’eau qui jouent à cache-cache avec la végétation en cascadant en pointillés avec leurs cours qui apparaissent et disparaissent entre les arbres, naissant mystérieusement dans les nuages accrochés aux sommets.

Cascades du voile de la mariée.

Grâce à l’eau, beaucoup de cultures comme le cresson et le typique et célèbre chouchou, chayotte ou christophine, qui pousse sur des treilles ou même à l’état sauvage.

Chouchou ou christophine
Chouchou ou christophine

La célèbre cascade du Voile de la Mariée, n’est pas très visible et nous aboutissons au bout de la route au joli village de Hell-Bourg, primé comme un des plus beaux villages de France et préféré des français, avec ses maisons de styles créoles typiques et originales.

Le bourg était une station thermale prospère avec des sources chaudes sulfureuses , jusqu’à ce qu’un tremblement de terre ne mette fin à cette gloire. De plus la fraicheur avec l’altitude était un avantage par rapport à la chaleur de la côte. La bourgade s’est endormie mais a gardé un charme calme et coloré…

5 fruits et légumes…dans le rhum arrangé !

Avec de belles maisons en bois classées, aux couleurs pastel et murs de tavaillons, il règne une ambiance de station de vacances surannée.

Les habitations sont dispersées aux alentours dans des « ilets », petits hameaux qui regroupent quelques maisons, souvent dans les cirques pour des activités agricoles parfois en quasi autarcie, vu l’isolement.

De la verdure partout, partout de la verdure qui forme un tapis recouvrant tout : relief, rochers et ondulations ; un peu comme ces mousses en Islande qui poussent sur les champs de lave en gommant les aspérités du terrain.

Océan de verdure.

Quelques fleurs émergent de la verdure …

Tandis qu’on repasse près du voile de la mariée, la visibilité s’est un peu améliorée :

Les pentes des montagnes vers la vallée sont impressionnantes, je comprends pourquoi on mes appelle des « ravines », faisant penser aux vallées des Andes, pays incas et d’aventures…

Ravine et cascade.

Notre gîte est justement dans un ilet à proximité de Hell-Bourg, noyé dans la végétation, au calme, ce sont de charmants bungalows en bois bien aménagés dans un jardin luxuriant.

Aventures à Mafate :

Le cirque de Salazie est l’une des trois portes d’entrée de Mafate, autre cirque autour du Piton des Neiges, mais qui présente la particularité de n’être accessible qu’à pied, donc paradis des randonneurs !
 Il n’y a en effet pas de route qui y mène et les seuls accès pour s’y rendre ou y faire des livraisons sont à pied ou …en hélicoptère !  Et nous allons en faire l’expérience…

L’un des accès à Mafate se fait par le col du Grand Bœuf où un parking gardé permet de laisser sa voiture, puis de là on descend dans le cirque par des sentiers et escaliers, jusqu’aux fameux ilets qui parsèment le cirque. La route vers le col démarre en bas vers la rivière, la vue est bien dégagée ce jour sur les cascades et la vallée de la Rivière des Galets.

Vue sur le voile de la mariée
Vue sur le Voile de la Mariée.

Le cirque est ceinturé de montagnes à pic et seuls quelques brèches formant des cols permettent l’accès par des sentiers.

Un point de vue sur le « rempart » donne toute l’importance et la raison de l’isolement du cirque ; d’ailleurs ses habitants ont refusé leur raccordement routier au reste de l’île, préférant leur tranquillité.

La route s’élève à travers la forêt jusque dans les nuages qui s’amassent contre les crêtes jusqu’au terminus, le parking du Grand Bœuf, déjà bien rempli par les touristes comme nous, ou les locaux habitant le cirque. On doit abandonner là son véhicule et nous nous chargeons avec notre équipement pour trois jours car nous avons prévu d’effectuer une boucle avec deux étapes, l’une à Marla, l’autre à La Nouvelle, puis de remonter au col.

Du parking jusqu’au col proprement dit il y a quelques centaines de mètres par une piste forestière à travers une lande rabougrie et grisâtre qui pousse tant bien que mal sur des laves.

Végétation au col.

En contrebas, quelques arbustes et fleurs en boules tentent d’égayer le paysage de vert et de rouge.

Le col se précise, encaissé entre deux pans de montagne, c’est la porte de Mafate !

La porte de Mafate.

De là, la vue porte à des kilomètres vers le bas, limitée par les remparts abrupts des montagnes autour du cirque noyé dans la végétation, à peine si l’on distingue ça et là des habitations. Impossible d’apercevoir les sommets ou les autres portes d’entrée au cirque.

Panorama sur le cirque de Mafate.

Bon, plus qu’à descendre maintenant, c’est parti pour quelques heures de marche, il ne faut pas trainer car la nuit tombe tôt et régulièrement ici presque à l’équateur.
Quelques marches d’escalier vertigineuses invitent à la descente…Sans trop regarder, ni réfléchir qu’il faudra les remonter au retour !

Le sentier slalome entre arbustes et fleurs, buissons et fougères arborescentes…

…toujours avec une vue à couper le souffle sur le cirque dans son immensité.

Randonneurs à Mafate.

Tantôt sableux, tantôt caillouteux le sentier est bien marqué ou même passe sur des passerelles en bois au-dessus des zones marécageuses.

Enfin les nuages se lèvent un peu pour dévoiler les sommets aux alentours, émergeant des frondaisons luxuriantes.
(Oui, il y a beaucoup de photos de fougères arborescentes…c’est une plante que j’adore ! Elle a du mérite d’avoir subsisté depuis l’ère préhistorique…)

Pics émergeant des fougères arborescentes.

Un replat soulage un peu les chevilles étirées par la descente et les marches d’escalier : c’est la Plaine des Tamarins, arbres tortueux aux allures mystérieuses et fantastiques, parfois couchés au sol probablement par des cyclones.

Le sentier est maintenant construit de tronçons de bois, matériau sûrement local de la forêt de tamarins, des troncs morts à terre sont comme tordus de douleur…

Peu de fleurs dans cette végétation uniforme et désolée, qui fait un peu fantasmer, aux récits fantastiques du Hobbit ou d’épopées nordiques. Sommes-nous dans la forêt maudite sur la route de la Montagne Solitaire ? Où sont Bilbo et les nains ?…

Des arbres enchevêtrés comme un chaos indescriptible et figé, on a presque hâte de quitter ce lieu désolé…

Enfin on atteint le bord du plateau qui laisse apercevoir le fond du cirque, peut-être quelques maisons du village de Marla où nous devons passer la nuit.

De l’autre côté, un torrent s’est taillé un lit étroit à travers les arbres et dégringole en cascades, tandis qu’une nouvelle volée de marche grossières descend toutes aussi vertigineuses qu’artisanales !

Encore un escalier !

Un point de vue s’ouvre sur les plateaux hébergeant des ilets de quelques maisons, des cascades et toujours de la verdure à profusion.

Fin de la descente, après 5km nous sommes arrivés au bord du torrent, la Rivière des Galets, bien nommée avec des galets et rocs polis immenses qui parsèment le lit en créant de petites cascades.

Gué à la Rivière des Galets

Une pause fraicheur agréable au bord de l’eau après toutes ces descentes, escaliers et marche à travers des bois sinistres. Il ne reste plus qu’un kilomètre à parcourir environ pour arriver au gîte des Trois Couleurs de Marla.
Malheureusement en passant sur les rochers, je glisse et j’ai la cheville ouverte ; pansements, désinfectants, la rivière des Galets se teinte de route ! Heureusement il n’y a pas de piranhas…

Clopin-clopant -surtout moi- on atteint le village de Marla qui en fait est très étendu car les maisons sont dispersées.

Le soir tombe ; comme on n’arrive pas à trouver notre destination, au gite des Trois Couleurs à l’écart du sentier, le propriétaire vient gentiment à notre rencontre.

Habitations à Marla.

Comme notre stock de pansement est limité, il ira même aimablement faire le tour de ses voisins pour nous dépanner !
Enfin il fait nuit sur Mafate, et après un repas autour du poêle (Si, si, il fait froid en altitude même sous les tropiques ! ), on verra demain…

Une journée spéciale

Le lendemain, dans un ciel bleu azur uniforme, le soleil brille ; je ne peux pas en dire autant…Après avoir appelé l’assistance voyage, vu mon état où j’ai du mal à marcher, il est impensable de continuer ou de remonter tout le chemin parcouru.

Donc j’ai gagné une évacuation en hélicoptère par le secours en montagne vers l’hôpital de St Denis…
En attendant le départ, le panorama est sublime depuis le gite des Trois Couleurs…

Panorama depuis le gite des Trois Couleurs.

…sur le cirque, cerné par les remparts et les sommets du Piton des Neiges et du Grand Bénarre qui flirtent avec les 3000m !

Il y a une piste à côté du gite pour se poser, grande comme un mouchoir ! Voyage en hélico avec la gendarmerie du secours en montagne qui semble avoir l’habitude…Atterrissage sur le toit de l’hôpital de St Denis et prise en charge très professionnelle !

Hélico en vue !

La journée sera mouvementée : l’épisode « Urgences à La Réunion » se déroule au CHU de St Denis, piqures, points de sutures et traitement pour 15 jours, le temps de retourner en métropole.
Laurence et Florent qui sont restés au gite devront sortir du cirque aussi par hélicoptère, puis taxi et l’on se rejoint à l’aéroport pour louer une 2e voiture, car la 1ere est restée au parking du col…Suivez !
Une fois notre voiture récupérée au parking du col, on retourne rendre la 2e voiture…
Fin de l’aventure Mafate ! Ouf…

Et maintenant direction côte et plage pour se relaxer de ces aventures à St Pierre au sud de l’île !